Omer PesquerNotes

Un musée plateforme et participatif

« Ouvrir des zones d'échanges numériques, et s'ouvrir aux nouvelles pratiques »

Le numérique se présente de plus en plus comme une dimension omniprésente de l'univers physique. Il apporte de nouvelles couches d'informations et d'interactions dans le temps et l'espace.

Avec le numérique, le musée n'est plus en contact avec ses « publics » seulement lors des visites mais aussi avant et après celles-ci. Cette présence s'opère via le site Web de l'institution, dans les espaces d'expositions (dispositifs interactifs, guides de visites, ...), ainsi que par exemple avec des applications pour smartphones ou tablettes...

L'ensemble des extensions numériques d'un musée se doit d'être cohérent et de définir clairement les lignes d'un écosystème complet (connecté par ailleurs au reste de l'Internet). Cet écosystème vient traverser et irriguer l'institution.

Les musées, dans leur grandes diversités, ont toujours été des laboratoires, des lieux de rencontres. Ils sont maintenant projetés dans l'espace social numérique des échanges.

Le musée doit être présent là où se trouvent ses « publics ». C'est-à-dire en dehors des frontières restreintes de son périmètre Internet institutionnel, sur les réseaux sociaux, les plateformes de photos et de vidéos, Wikipédia, les applications SoLoMo (contraction acronymique des mots "Social,Local et Mobile"), ...

Chaque visiteur équipé d'un smartphone est en contact permanent avec Internet. Ce contact a pour conséquence un possible engagement plus important du visiteur qui devient acteur à différent niveaux. Tout d'abord avec le partage de son expérience au travers des réseaux sociaux et sur les plateformes d'échanges (Facebook, Twitter, FlickR, Instagram, FourSquare, ...).

« Fondement de nos cultures, le partage est la porte d’entrée vers le participatif... La dynamique participative permet de renforcer et d’amplifier les différentes formes de relations sociales existantes. » Sébastien Magro & Omer Pesquer « Le web participatif pour la culture »

Pour le musée, cette dynamique participative est une opportunité pour valoriser les expositions et les œuvres qu'il présente en leur associant des contenus multiples et parfois subjectifs en provenance des visiteurs/acteurs (certain diront des amateurs).

Pour que cette dynamique fonctionne et devienne vertueuse, il est nécessaire d'être attentif au nouveaux usages et de proposer en permanence de nouvelles expériences (en jouant la carte de l'altérité).

Par ailleurs, les rencontres « physiques » (IRL) entre le musée et les visiteurs/acteurs sont de bonnes occasions d'initier ceux-ci aux bonnes pratiques pour l'extension du bien commun, comme les licences libres (Creative Commons, ...).

La circulation des contenus libres étant un formidable créateur de richesses et de visibilité.

// Créé le 10/01/2012

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